Conduire fatigué est aussi dangereux que conduire sous l’effet de l’alcool

Selon une étude récente menée en Australie, une personne conduisant avec moins de cinq heures de sommeil s’expose aux mêmes risques qu’un individu ayant dépassé le seuil d’alcoolémie légal.

Afin d’y parvenir, les chercheurs ont passé en revue des études antérieures permettant de prouver que la fatigue impacte bien les facultés permettant une bonne conduite. Or, les responsables ont conclu que la conduite avec seulement quatre ou cinq heures de sommeil la veille équivaut à dépasser le seuil d’alcoolémie légal (0,05 %) en termes de dangerosité. Par ailleurs, les risques d’accident de la route augmentent à chaque heure de sommeil en moins la nuit précédant la conduite. Les chercheurs estiment même qu’un conducteur ayant dormi entre zéro et quatre heures a quinze fois plus de risques d’être à l’origine d’un accident.