Une équipe de chercheurs de l’Université du Texas annonce avoir développé un nouvel outil d’intelligence artificielle capable de traduire l’activité cérébrale d’une personne en mots écrits. Contrairement à d’autres approches similaires, cette procédure ne serait pas invasive. Le modèle n’est pas encore parfait, mais il pourrait à terme être utilisé pour aider les patients qui ne sont plus capables de communiquer physiquement par la parole comme certains survivants d’un AVC.
Si d’autres systèmes similaires sont en développement, celui-ci se distingue par le fait que les participants n’ont pas besoin de subir une intervention chirurgicale pour se faire poser des implants. Ils ne seraient pas non plus limités à une liste de mots qu’ils peuvent utiliser. En ce sens, Alex Huth, l’un des co-auteurs de ces travaux, évoque un véritable « bond en avant ».