Nous savons que le mĂ©tabolisme basal humain est en termes absolus proportionnel Ă la taille corporelle, les individus plus grands possĂ©dant une consommation dâoxygĂšne au repos, une production de dioxyde de carbone et une production de chaleur mĂ©tabolique plus Ă©levĂ©es. Nous savons Ă©galement que ces diffĂ©rences persistent lorsque le mĂ©tabolisme est Ă©levĂ© pendant lâactivitĂ© physique. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les individus plus petits et plus lĂ©gers utilisent donc moins de ressources et rejettent moins de dĂ©chets que les hommes. Compte tenu de ces paramĂštres, une Ă©tude estime quâil serait probablement plus intĂ©ressant de nâenvoyer que des femmes sur Mars.
Autrement dit, nous savions que les femmes Ă©taient tout aussi capables dâĂ©voluer dans lâespace tout en Ă©tant moins gourmandes en ressources et plus rĂ©sistantes physiquement. MalgrĂ© cela, la NASA ne les avait pas acceptĂ©es dans le programme spatial de lâĂ©poque, citant des prĂ©jugĂ©s sociaux et des prĂ©occupations concernant les diffĂ©rences biologiques entre les sexes. Il aura ensuite fallu attendre 1983 et le vol spatial de Sally Ride pour enfin considĂ©rer les femmes dans le milieu.